Le Municipal (membre de l'exécutif communal) POP (Parti du Travail) de Lausanne, David Payot, ayant déclaré. qu'il était prêt à héberger chez lui un réfugié menacé d'expulsion, le PLR local (suivi par l'UDC) est monté sur ses grands hongres en déposant au Conseil communal une résolution demandant "La Municipalité parraine-t-elle un hors-la-loi ?", doublée d'une demande de révocation de l'élu popiste, coupable de faire passer la légitimité avant la légalité. Comme naguère le Conseiller d'Etat PDC genevois Dominique Föllmi, accompagnant à l'école une petite turque en situation irrégulière. Comme il y a quelques jours la députée socialiste tessinoise Lise Bosia Mirra, arrêtée pour avoir fait passer la frontière à quatre mineurs africains. On rappellera au passage au PLR lausannois, que David Payot n'est pas "parrainé" par la Municipalité, mais qu'il y a été élu par le peuple, comme le candidat du POP et non de l'UDC, sans jamais avoir caché ses engagements ni ses convictions solidaires. De ceux qui "obéissent à la loi" quelle qu'elle soit et de ceux qui y désobéissent quand elle est injuste, on honore d'ailleurs désormais les désobéissants plutôt que les obéissants. Les Justes plutôt que les carpettes. La fronde de David plutôt que la loi de Goliath.