Deux semaines plus tard...
Reclus volontaire dans un club de golf de Floride, privé de Twitter et de Facebook, abandonné par une grande partie de ses avocats et de ses anciens collaborateurs, indésirable même dans son club de Mar-a-Lago (ses voisins lui contestent le droit d'y séjourner à l'année), de son Trump Palace de New-York (les résidents ont entamé une procédure pour faire retirer son nom du pied de la tour) et d'Atlanta (la municipalité va faire dynamiter le Trump Plaza, à l'abandon depuis 2014), on se plait à croire que deux semaines après l'intronisation de Joe Biden, Donald Trump ait totalement disparu du paysage des USA. Sauf que son fantôme y rôde encore, même en traînant à ses basques tellement de casseroles qu'il pourrait ouvrir une quincaillerie : six banqueroutes, une trentaine d'accusations d'inconduites sexuelles et de versements occultes auprès d'anciennes relations sexuelles pour les dissuader de porter plainte, près de 4000 plaintes liées à ces affaires -sans compter une procédure avortée de destitution, et une autre dont les initiants ne savent plus très bien quoi faire, un lourd soupçon d'avoir bénéficié d'ingérences russes dans l'élection de 2016 puis entravé la justice qui entravait sur ces accusations, des accusations de financement illégal de campagne (cinq de ses proches ont été condamnés pour cela) et de soustraction et de fraude fiscales (le milliardaire n'a payé que quelques centaines de dollars d'impôts en dix ans...).