Alarme, citoyens !
Aujourd'hui devrait être un jour de grève pour le climat (une "grève pour le futur", si on traduit en français le titre anglais, comme si on pouvait faire grève pour le passé...). Mais aujourd'hui ne sera pas un jour de grève -ou alors virtuelle. Il est vrai que le coronavirus a plus fait pour le climat, dans l'immédiat, que toute grève de ce genre (mais le "déconfinement" va déconfire ce bénéfice transitoire). La trêve se terminant, le retour à l'anormale se dessinant, le combat pour la justice climatique va devoir reprendre, en même temps que le combat pour la justice sociale. Les transports sont la principale source d'émissions de gaz à effet de serre de la Suisse" rappelle l'ATE. La mobilisation pour "le développement d'une mobilité durable, libérée de l'essence et du diesel" ne revêt pas moins d'urgence qu'il y a trois mois. La grève qui se justifiait avant l'arrivée du virus se justifie donc autant après, si elle va forcément devoir prendre d'autres formes que celles prévues. Mais on peut aussi sortir dans la rue et manifester, même si c'est interdit, en traçant autour de soi un carré de 2 mètres de côté, histoire de reprendre nos droits démocratiques, et pas seulement nos pulsions consuméristes. Pour toutes les autres initiatives à l'ordre du jour, actions décentralisées "symboliques et créatives", actions "surprise" et pour la webradio de la grève, c'est par là : www.challengeforfuture.ch